Dans une vie, il y a des événements qui nous marqueront pour toujours, aussi petit soit-il, ça nous marquera, car cela fait partie de moment unique que l'on aurait jamais vue.

Pour moi, la découverte et le visionnage de Girl from Nowhere font partie de ces moments uniques et inoubliables (donc il n'y aura aucune objectivité dans l'article).

Attention toutefois. Cette licence n’est pas à mettre entre toutes les mains, les sujets aborder et certaines scènes peuvent être choquantes et si vous avez moins de 20 ans, passer votre chemin.

Nanno, une jeune femme aux étranges pouvoirs, passe d’établissement en établissement pour punir ceux qui ont commis de mauvaises actions ou pour aider les gens qui en ont besoin (à sa façon). 

La série comporte pour le moment 2 saisons (pendant l’écriture de l’article, nous sommes en avril 2022.).
La plupart des épisodes (à l’exception du mid-saison et du final de la saison 1 qui sont en deux parties) présente différents personnages dans diverses situations qui croiseront le dangereux chemin de Nanno.

L'actrice qui incarne subliment Nanno se nomme "Chicha Amatayakul" et son jeu d'actrice est parfait.

D'ailleurs, tous les acteurs que l'on verra durant les deux saisons sont tous plutôt bons. La mise en scène, la bande originale ou même le scénario, tout et vraiment très réussi.

Malheureusement, tout n'est pas parfait et si la saison 1 frise la perfection, le gros point noir de la série arrive en saison 2.

Yuri, incarné par Chanya McClory, et le personnage de trop qui va malgré elle nous faire perdre de précieuses minutes où l'on aurait pu voir Nanno ou développer le scénario.

Yuri va jusqu'à interférer dans le scénario et chacun de ses mouvements ressemble à du remplissage scénaristique pas nécessaire et son intervention dans le final de la saison 2 rend l'avenir de la licence incertain.

Malgré ça, si finir un épisode la boule au ventre ne vous fait pas peur, je ne peux que vous recommander d’aller voir ce chef-d'œuvre audiovisuel encore trop méconnu.