Une mystérieuse vague d'accidents terrible parcours le Japon.
Chaque victime semble avoir reçu un appel provenant du portable de la victime précédente dans lequel elle peut entendre ou voir ses derniers instants.
Un soir, Yumi Nakamura est témoin d'un appel étrange, son amie Yoko Okazaki reçoit un appel prémonitoire lui indiquant ça mort dans trois jours. 
Alors que la rumeur sur un portable maudit se répand dans tout le pays, Yumi rencontre Hiroshi Yamashita, frère d'une des victimes et ils décident de trouver la source de la malédiction et d'y mettre un terme.

La réalisation est de Takashi Miike alors que le scénario est écrit par Yasushi Akimoto et Miwako Daira, d'après un roman de Yasushi Akimoto.  Le film a une réalisation qui malgré certaines fulgurances et de bonne idée reste plutôt classique. Je n'évoquerais que rarement le scénario pour éviter le spoil (qui serait vraiment dommage).

Du côté de la distribution principal, rien à dire Kou Shibasaki incarne Yumi Nakamura,

Shin'ichi Tsutsumi : Hiroshi Yamashita

Anna Nagata : Yoko Okazaki

Mariko Tsutsui : Marie Mizunuma

Karen Oshima : Mimiko Mizunuma

Tous interprètes bien leur personnage ce qui arrive à nous encrer plus dans leur univers. 

Le film est souvent rangé dans la catégorie horreur, mais le réalisateur joue beaucoup plus sur une angoisse efficace et ne tombe pas dans la surenchère de screamer ou de gore comme beaucoup d'autre film.

La musique par Kōji Endō est elle aussi bonne, mais on se souviendra surtout de la sonnerie du téléphone, qui à chaque apparition fait froid dans le dos.

Il faut savoir que nous sommes au premier film qui fait partie d'une trilogie. Le film se suffit à lui-même et l'intrigue est vraiment intelligente. Le final est très surprenant et nous nous posons beaucoup de questions sur le destin de nos personnages. Dans les prochains critiques sur les suites de Chakushin Ari, je dévoilerais l'intrigue du premier, vous voilà donc avertie.

Pour finir, c'est un très bon film que je conseille, cette licence a la rare chance de n'avoir jamais eu de rater, ainsi, vous pouvez foncer les yeux fermés.